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Soldats de plomb
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16 février 2020

Histoires dans le vieux, très vieux monde...

Et oui car on parle là d'histoires se déroulant durant l'Age des Légendes. Cette époque avant la création de l'Empire, avant l'avenement de Sigmar, avant même que les hommes s'organisent en tribus. On parle de la Guerre de la barbe! Ce terrible conflit qui vit s'affronter dawis (nains) et elgis (elfes) durant plusieurs centaines d'années et qui les laissa exsangue les uns comme les autres.

OW

Donc on parle d'une trilogie écrite par trois auteurs différents. L'infâme trahison par Nick Kyme à qui l'on doit quantité de nouvelles qui prennent place dans le vieux monde, dans le nouveau d'AoS ou dans 40K. Le deuxième tome est de Chris Wraight qui a livré récemment la Montagne Crause ou encore les Seigneurs du silence mais à ma connaissance aucun autre roman dans le Vieux-Monde. Enfin, la malédiction du Roi Phenix le troisième tome est l'oeuvre de C.L. Werner a qui l'on doit Le coeur corrompu ou la trilogie Witch Hunter.

J'avoue ne pas comprendre pourquoi trois auteurs ont été mis à contribution pour cette trilogie car à mon sens chacun des trois aurait pu s'en occuper tout seul au vu de la qualité de chacun des tomes. En effet le changement de style ne se fait pas trop sentir que ce soit dans les scènesd'exposition ou le descriptif des batailles. Les styles sont clairs et fluides, on ne se perds pas dans des descriptions trop longues ou des monologues creux, les personnages bien que nombreux sont bien identifiés, et les enjeux sont clairement ennoncés.

On commence par l'Infâme Trahison. Certains lecteurs ont été rebutés par la longueur de ce premiere roman. En effet, Kyme à la lourde tâche de poser le contexte et prend son temps pour le faire. On débute avec une scène de bataille habilement décrite (je vous laisse la surprise) dans laquelle la puissance des nains peut préter à sourire. Mais c'est une manière de mettre en avant par la suite du récit le déclin de cette force. Les colosse de pierre, la magie ancestrale, tout ce qui faisait la force de cette race va s'étioler au fil des âges et l'on pourra donc plus facilement prendre la mesure de cette déchéance. Par la suite on nous présente deux personnages capitaux, snorri trois doigts et son cousin Morgrim en vadrouille dans les couloirs d'une ancienne ville naine ou ils croiseront des espèces de gros rats presque habillés et armés. Probablement une des premières rencontre entre nains et skavens qui sera la raison du surnom de Snorri. Durant leur fuite les nains rencontreront un des ancien qui délivrera une prophétie qui suivra nos héros toute leur vie et fera sens bien plus tard dans la saga. 

Plus de 100 pages seront nécéssaires à ce prélude mais encore une fois ne lui tournez pas le nez. Outre le fait que le fluff est très présent, il est très important pour la mise en place de la tragédie qui va suivre.

Car il en raconte des choses ce premier tome! Bien que les véritables motivations ne soient pas dévoilées on peut déjà les deviner. Des elfes noirs vont en effet s'évertuer à dégreder les relations entre elfes et nains à coups de traquenards et d'assassinats bien ficelés jusqu'à ce qu'à bout de patience les nains finissent par envoyer en Ulthuan une délagatiion exigeant réparation au roi phénix en place Caledor II. Là ou papa Caledor était sage et réfléchi le fiston est emporté et rongé par l'angoisse permanente d'être jugé à l'aune de son père. Face aux embassadeurs nains il réagira avec orgueil. Les nains répondront avec leur entetement coutumier en annoçant que leur barbe tomberai avant qu'ils s'en aillent sans compensation. Caledor II les prendra au mot et ordonnera que l'on rase la barbe des ces "mangeurs de boue" perpetuant là un geste qui donnera son nom au conflit qui couvait. La guerre de la barbe! 

Humiliés les nains seront renvoyés chez eux et devant une telle insulte la guerre sera déclarée. S'en suivront des batailles toutes plus terribles les unes que les autres durant lesquelles toutes les armes seront utilisées. Les dragons pour les elfes tandis qu'un nain devellopera l'idée d'un dirigeables cuirassé pour les affronter. Enfin, face à la plus grande ville elfe sur le vieux continent, Snorri rencontrera son destin face à Caledor II lui même.

Ce premier tome fait très bien son job. Il pose les bases du conflit et de la trilogie, devant traiter d'un gros morceau, l'humiliation subit par les nains et les premières années de la guerre. 

Le deuxième tome, Le Maitre des Dragons se focalisera un peu plus sur les elfes que sur les nains. Le maitre des dragons c'est Imladrik, le frère de Caledor II. Le conflit dure depuis prêt de 50 ans et la guerre est toujours aussi intense. Caledor qui craint que le renom de son frère ne le pousse à prendre sa place l'envoi à peine rentré de sa campagne contre les druchii dans l'ancien monde pour gérer les nains. Imladrik qui aurait préféré passé plus de temps auprès de sa femme et de son fils qui n'a toujours fini sa formation de chevalier dragon se pliera aux volontés de son souverain. La bas il retrouvera une ancienne maitresse Liandra elle aussi chevalier dragon. La encore, les druchiis joueront un rôle même si leur première mission, déclencher la guerre entre les nains et les efles, était déjà remplie. Enfin, un épisode capital de cette guerre sera mis en scènne dans ce deuxième livre mais je vous laisse la surprise.

Tout aussi rempli de fluff que son prédécésseur ce tomme souffre du fait d'être l'épisode pivot entre l'introduction de la guerre avec ses éléments déclencheurs forts et sa conclusion forcément épique. Il se tire très bien de l'exercice cependant et reste agréable à lire.

Finissions enfin avec La malédiction du roi Phénix de C.L. Werner. Les cités Asurs tombent les unes après les autres. Les nains perdent tant et plus des leurs lors d'assauts titanesques et ne reculent jamais ou presque. On en apprendra encore plus dans ce tome sur les chevaliers dragons et la relation entre monture et cavalier. On apprendra aussi comment se créera le culte des tueurs nains. Et l'on découvrira comment les elfes des bois ont vu le jou. Et pour terminé, la guerre se finira sur la victoire des nains (comment vous le saviez pas?!). Bref ce troisième tome nous fait vibrer de la première à la dernière page. C'est aussi dans ce troisième épisode que l'on aura la pleine compréhension des plans de Malekith. Même si on pouvait s'en douter, la guerre de la barbe n'est en fait pour lui qu'un subterfuge, une distraction pour qu'ulthuan cesse enfin de masser ses armées à ses portes. En déclenchant la guerre nains/elfes, Malekith s'assure de pouvoir respirer et de renforcer ses postions avant de relancer son plan de conquête d'Ulthuan! Werner mène son roman de main de maitre en s'assurant d'alterner champs de bataille et conflits moraux ressentis par les protagonistes. Ce troisième tome conclut un peu vite il est vrai cette période eminament importante du vieux monde (la saga devait s'étendre sur 6 volumes à l'origine) mais elle n'en reste pas moins indispensable à tout amateur d'Histoire du Vieux Monde. Et non, je me refuse à l'appeler le monde-qui-fut!

J'ai en particulier bien aimé que l'on ai un lexiue en fin de volume pour expliquer les différents termes des protagonistes et la très important quantité de fluff de ces histoires. J'ai en revanche été déçu de ne pas trouver de Persona Dramatica qui nous ferait la liste des protagonistes, nombreux, que l'on croise ainsi que l'absence d'une postface à la fin du troisième pour nous décrire l'aventure que les auteurs ont vécu lors de la rédaction de ces trois romans.

Sur ce je vous souahite une bonne lecture  et je vous laisse j'ai des gearlocks qui veulent partir à l'aventure....

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