Au fin fond des donjons...
Bonjour à toutes et à tous, cette semaine je suis retourné faire un tour dans les profonds donjons de 4 contre les ténèbres, le jeu d'exploration d'Andréa Sfigiloï traduit et distribué par Black Book Edition pour la France.
Je vous avais déjà parlé de Alone Against Fear il y a deux maintenant (ici) et je vous avais dit à l'époque que la traduction française avait donc commencée. A l'époque on avait à peine le livre de base en français mais qui en plus contenait une petite l'extension "Ennemies Diaboliques".
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Alors pour commencer la première critique faites au jeu est celle sur la rédaction de ses règles; pas claires sur le but du jeu, mal organisées, fouillies, ... En ce qui me concerne je trouve cela exagéré dans le meilleur des cas, voir de la mauvaise foi ou de la fainéantise intellectuelle pure et simple. On n'achète pas ce jeu sans savoir dans quoi on s'aventure. Il s'agit d'un pur Porte-Monstre-Trésor et même lorsque la traduction en français est sortie il y avait déjà nombre de vidéos sur le net pour expliquer tout cela. Le but? Gérer une bande d'aventuriers dans des donjons générés aléatoirement avec des jets de dés. Règles pas claires? Franchement pour ne pas comprendre comment cela fonctionne il faut n'avoir joué qu'au petits chevaux dans vie. Fouillis? Oui alors là je veux bien que ce soit pas un exemple en matière d'organisation mais rien d'insurmontable car après un partie ou deux de toute façons on n'ouvre le livre de règles qu'occasionnellement et on se sert surtout des tables de génération. Bref en une lecture du livre (qui en plus est traduit mais déjà en anglais c'est très simple) et un visionnage de vidéo on a compris. Reste deux trois règles spéciales pour certains monstres mais là encore ça tient généralement en deux lignes.
Du coup on va faire un résumé. Le but est de créer 4 héros à choisir parmi 8 classes possibles dans le livre de base. C'est basé sur du 'vieux concept" donc une race= une classe. Un nain est une classe par exemple, et un elfe est une classe. On retrouve donc la base du médiéval fantastique, guerrier, barbare, voleur, magicien,...
On prend son équipement de départ et le but est ensuite de partir explorer des donjons, châteaux, souterrains, ... bref n'importe quel lieu fermé constitué de salles reliées entre elles par des couloirs. Le contexte? Y en a pas. A vous de vous faire votre propre aventure. Le but? prendre de l'or, de l'équipement et des niveaux. Avec le livre de base on peut monter jusqu'au niveau 5. Mais attention car certains monstres ont tendance à être particulièrement retords.
Alors que l est l'intérêt? Pourquoi est ce que ce jeu est renommé? Parce qu'il est très simple dans ses mécaniques. Et parce qu'il permet justement une très grande liberté dans ses évolutions. Et l'auteur ne s'y ai pas trompé en sortant moultes extensions. Lui et deux trois autres d'ailleurs. Ainsi Black book a pour l'instant traduit 3 extensions. La première est une aventure avec du contexte justement.
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Quatre contre les Kobolds c'est 3 scénarios à jouer les uns après les autres dans lesquels vous aller devoir déjouer les plans d'un clan de Koblods et leur mystérieux commanditaire. Le premier scénario se sert d'une carte déjà générée dans laquelle les événements sont eux aussi déjà prévus.
Dans le second scénario vous générerez le donjon et les évènements comme d'habitude si ce n'est qu'une série de tables seront fournies pour thématiser un peu plus le donjon.
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Et dans le troisième scénario vous aurez devrez défendre les 3 parties d'un temple contre des vagues d'assaillants. Personnellement j'ai bien aimé. Cela donne donc du contexte et rajoute quelques tables bienvenues. En effet après quelques parties même si chaque donjon est différent les mécaniques font que l'on rencontre souvent les mêmes adversaires, pièges, ... Du coup avoir de la diversité relance un peu la machine.
La seconde extension s'appelle Quatre contre les abysses et si vous ne deviez en acheter qu'une ce serait celle là.
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C'est cette extension qui va vous permettre de passer au delà du niveau 5 avec de nouvelles mécaniques, de nouveaux sorts, de nouveaux monstres, pièges, ... bref tout un tas de choses. C'est pour moi la seule vraiment indispensable si vous accrochez au jeu de base. A oui important, si le jeu de base ne vous emballe pas, inutile d'acheter quoi que ce soit d'autre. Rien ne rend le jeu différent dans ses extensions. On reste vraiment sur la même base avec juste plus d'options mais de base si l'idée de lancer des dés à répétition vous ennuie n'allez pas plus loin! Les seules choses qu'amèneront les extensions c'est juste du plus comme je le disais. Plus de classe,, de monstres, d'équipement, de sorts, ... En revanche si le concept de base vous plait, si vous aimez monter votre petite équipe alors il y a de fortes chances par contre que vous investissiez dans plus qu'une ou deux extensions. Et donc Quatre contre les abysses devrait être la première.
Enfin BBE sort Quatre contre les pirates. Là encore il s'agit d'une extension scénario. Pour l'instant en précommande on peut cependant recevoir d'ors et déjà le PDF de l'extension pour en profiter immédiatement.
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En revanche on a en plus une nouvelle classe dans cette extension, le Bretteur. On y trouve également deux scénarios et là encore des tables thématiques sur les lieux et les adversaires, aquatiques cette fois.
J'aime bien ressortir ce jeu de temps en temps. Alors certes je n'en fait pas 10 parties d'affilées car comme je les dit la simplicité des mécaniques en fait aussi un de ses défaut, la redondance. On jette des dés, on rentre dans une pièce. On jette des dés on affronte des monstres ou un pièges (ou un évènement spécial vous avez compris). On jette des dés on récupère un trésor, ... et encore, et encore. Deux ou trois parties d'affilées et ensuite j'ai besoin de passer à autre chose. Pour autant il est amusant de voir ses héros évoluer (ou mourir mais ça c'est moins amusant tout de suite) et poursuivre leur carrière donjon après donjon. Et pour peu qu'on soit capable de s'inventer des histoires en les mettant dans un contexte alors ça devient une "petite campagne" fort sympathique. Personnellement j'ai toujours mon faible pour le Vieux monde de Warhammer et c'est là que prennent vie les aventures de mes héros. Les cartes se transforment en vieux Karak nains du bout du monde ou en cachots skavens d'où il faut libérer des prisonnier d'Altdorf.
Pour l'instant ma compagnie de héros est basée à Paravon et enquête sur les agissements d'un culte du chaos (plus classique on peut pas faire) et ils cherchent pour l'instant des indices qui les amèneraient à trouver qui est derrière tout cela.
A noter que j'ai investi dans les premiers decks de monstres pour amener encore plus de diversité dans mes adversaires.
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Il s'agit de cartes à imprimer qui remplacent les tables des monstres. Ou lieu de jeter les dés pour déterminer quel monstre on va affronter on tire une carte. Ça reste simple et rapide et ça amène de la diversité. J'ai rapidement modifié certaines des cartes pour les faire matcher avec les grands classiques de Warhammer, Skavens, Fimirs, nains du chaos, ... La seule limite est votre imagination. rien ne nous empêche d'intégrer des monstres plus classiques comme les Beholders ou les cubes gélatineux.
Si j'avais un dernier conseille à donner ce serait de ne pas forcément acheter les livres mais de se contenter des versions PDF. En effet les version livres sont un peu plus chères et n'amène pas grand chose. Encore une fois la lecture des règles est simple et rapide et on a pas besoin d'y revenir souvent. Autant donc les lire sur une tablette et n'imprimer que ce dont on se sert le plus, les tables de résolution. Pour ma part je trace dans un cahier toutes mes expéditions ainsi que des comptes rendus et interludes de ma compagne et ça me permet lorsque je reviens dessus de rapidement savoir ou j'ai laissé ma campagne la fois précédente afin de reprendre sans tout refaire.
Enfin vous pouvez vous rendre sur le site de l'éditeur en V0 Ganesha Games pour vous rendre compte du nombre d'extensions sorties à ce jour. On a pas fini de tataner du monstres c'est moi qui vous le dit.
Sur ce je vous laisse, j'ai des cultistes qui m'attendent ...